Le cerveau est un organe absolument captivant. Dépassant à
peine les trois livres, il vaut toutefois son pesant d’or.
Première caractéristique étonnante à propos du cerveau, sa morphologie individuelle. En effet, chaque personne possède une
cervelle, ou encéphale, qui le distingue des autres. On pourrait comparer cette
particularité du cerveau aux empreintes digitales, ou mieux encore, au visage
humain. Tout en étant constitué des mêmes composants - deux yeux, un nez, une
bouche, un front, un menton, alouette -,
chaque visage est néanmoins unique - à l’exception des jumeaux identiques
évidemment, issus du même embryon. De même, chaque cerveau est unique.
Anatomiquement parlant, et de manière générale, nous possédons tous les mêmes structures cérébrales. Seulement, leurs relations entre elles, et dans certains cas, même leur emplacement comme la localisation des centres du langage par exemple, diffèrent grandement. Et là, sur ce point, même les jumeaux identiques développent leurs propres connexions neuronales et variations topographiques, notre cerveau étant façonné aussi bien par nos expériences et apprentissages que notre bagage génétique.
Anatomiquement parlant, et de manière générale, nous possédons tous les mêmes structures cérébrales. Seulement, leurs relations entre elles, et dans certains cas, même leur emplacement comme la localisation des centres du langage par exemple, diffèrent grandement. Et là, sur ce point, même les jumeaux identiques développent leurs propres connexions neuronales et variations topographiques, notre cerveau étant façonné aussi bien par nos expériences et apprentissages que notre bagage génétique.
Autre particularité impressionnante du cerveau, sa
malléabilité. Connue sous le nom de neuroplasticité, cette caractéristique signifie
que l’organe cérébral est capable de réorganiser ces réseaux neuronaux, de se
transformer, formant ainsi de nouvelles connexions synaptiques.
Cette découverte, la plus importante des dernières décennies dans le domaine
neurologique, a complètement révolutionné notre
compréhension du cerveau et balayé par le fait même de nombreuses notions qui
semblaient pourtant bien établies. Jusque-là, on croyait en effet que le
développement du cerveau était fixe. Une fois son développement optimal
atteint à l’âge adulte, les neurones entamaient un dépérissement inévitable, affectant, cela va sans dire, les fonctions cognitives.
Or, nous savons aujourd’hui qu’il n’en est rien. La
neuroplasticité a été démontrée dans maintes études et la formation de
nouvelles connexions entre les neurones est possible grâce à la stimulation du
cerveau et de ces fonctions.
L’apprentissage de nouvelles aptitudes, connaissances et
habiletés, comme apprendre une langue, jouer un instrument de musique
ou danser de nouvelles danses, sont toutes des formes de stimulation neuronale
ou « gymnastique cérébrale ».