La danseuse, chorégraphe et enseignante
américaine Martha Graham (1894-1991), l’une des figures les plus importantes de
la danse du 20ième siècle, a dit : « La réaction du corps
est la même dans la douleur comme dans l’extase* ».
La grande dame de la danse disait vrai. Non
seulement en raison du mouvement du corps, une contraction pelvienne - geste
signature de Graham et du fameux « contraction and release » intrinsèque à sa technique -, mais aussi à cause des neurotransmetteurs produits par le
corps, les endorphines.
Mais qu’est-ce que les endorphines?
Synonyme de « endomorphine », le
terme « endorphine » signifie littéralement « morphine
endogène » ou, en d’autres termes, « morphine naturelle du
corps ».
Composés chimiques de la famille des
opioïdes peptidiques, les endorphines possèdent des propriétés analgésiques qui
procurent une sensation de bien-être, voire euphorique, pouvant conduire à un
état d’extase ou de transe, soit un état de conscience altéré.
Libérée lors de la douleur, de l’orgasme ou d’une activité physique intense, cette substance naturelle expliquerait le « Runner’s High », l’état altéré des coureurs ressenti après un effort soutenu. D’autres neurotransmetteurs ou neuromédiateurs pourraient aussi être impliqués.
Secrétées par l’hypothalamus et l’hypophyse, les endorphines agissent sur les récepteurs opiacés, inhibant les messages de douleur. On les retrouve dans tout le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et même dans le système digestif (système nerveux entérique).
Les endorphines ont été découvertes en 1974 par deux groupes de chercheurs indépendants.
Finalement, Martha Graham disait aussi que le « mouvement ne ment jamais ». C’est son père, le docteur George Graham, spécialiste des maladies nerveuses que l’on appelait à l’époque, avant l’émergence de la psychiatrie, un « aliéniste », qui lui a enseigné ses premières leçons sur le corps.
Libérée lors de la douleur, de l’orgasme ou d’une activité physique intense, cette substance naturelle expliquerait le « Runner’s High », l’état altéré des coureurs ressenti après un effort soutenu. D’autres neurotransmetteurs ou neuromédiateurs pourraient aussi être impliqués.
Secrétées par l’hypothalamus et l’hypophyse, les endorphines agissent sur les récepteurs opiacés, inhibant les messages de douleur. On les retrouve dans tout le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et même dans le système digestif (système nerveux entérique).
Les endorphines ont été découvertes en 1974 par deux groupes de chercheurs indépendants.
Finalement, Martha Graham disait aussi que le « mouvement ne ment jamais ». C’est son père, le docteur George Graham, spécialiste des maladies nerveuses que l’on appelait à l’époque, avant l’émergence de la psychiatrie, un « aliéniste », qui lui a enseigné ses premières leçons sur le corps.
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*Traduction
libre de : “The body’s response to great agony and ecstasy is
the same”.