lundi 28 septembre 2015

Dans les bras de Morphée


Il y a maintes façons d’évaluer la qualité de vie humaine. On peut tenir compte de différents facteurs environnementaux, comme la situation géographique et socio-économique par exemples, en plus du bagage génétique reçu à la naissance. Mais d’un point de vue psycho-physiologique, la qualité de vie de tous les êtres humains dépend invariablement d’un sommeil profond et réparateur. Les insomniaques s’amusent-ils vraiment?

Le sommeil demeure l’une des questions les plus obscures de la psychologie et de notre compréhension de l’être humain. Aujourd’hui encore, il est difficile de comprendre pourquoi l’organisme humain a besoin d’être plongé dans un état de sommeil profond durant lequel le corps est immobile, voire paralysé, pendant que le cerveau s’affaire à réorganiser les informations reçues et emmagasinées, tout en projetant des images en boucle sous formes de rêve.

Ce qui est clair toutefois, c’est que tous les organismes vivants sont affectés par la lumière. Chez l’humain, l’alternance veille-sommeil est non seulement fondamentale à la vie et à la survie, mais les rythmes circadiens jouent un rôle primordial dans la libération d’hormones, messagers chimiques qui agissent sur les glandes et certains organes, affectant entre autres l’humeur.

Notre rapport à la lumière et aux variations jour-nuit est si déterminant que la privation du sommeil est utilisée comme moyen de torture - ce n’est tout de même pas peu dire -, le but étant de perturber les rythmes naturels du corps, et par surcroît le métabolisme et la santé (voir aussi Les rythmes du corps).

En réalité, le sommeil est plus que réparateur, c’est le meilleur remède du corps-esprit. Les études sur les cycles du sommeil ont par ailleurs démontré que le sommeil paradoxal, dit période de REM (Rapid Eye Movement), doit être atteint pour en retirer tous les bénéfices.

Comme quoi, il est nécessaire de rêver.

lundi 21 septembre 2015

Savourer le moment


Étroitement lié au sens de l’odorat, le goût est un sens chimique servant à percevoir les saveurs. Son organe principal, la langue, est tapissé de papilles gustatives qui permettent de capter et de distinguer les différents stimuli, qu’ils soient salé, sucré, amer, acide ou umami.

Le nez participe également à la tâche en détectant les flaveurs, c’est-à-dire l’odeur des saveurs. Cela explique pourquoi la congestion nasale a un impact direct sur notre expérience gustative. À cet égard, notons que le nez se plisse automatiquement dans les situations de dégoût (voir Subodorer ou Piloérection et horripilation).

Comme avec la nourriture, les délices de la vie doivent être appréciés avec langueur. Laisser fondre sur la langue, déguster pleinement, exige temps et attention.

Respirer par le nez, c’est aussi savourer les effluves du temps qui passe.