lundi 16 novembre 2015

Main dans la main


On la tend, on la prête ou encore on la donne, la main est un organe multifonctionnel, à la fois symbole de travail et d’autorité, mais aussi d’entraide et d’affection.

De toutes les parties du corps, la main est sans aucun doute l’une des plus affairée. On l’utilise pour exécuter d’innombrables tâches et travailler. Armée de ses doigts agiles et d’une fine dextérité, la main permet de confectionner, couper, trier, rapiécer, bricoler, etc. Elle sert entre autres à cuisiner, à pianoter un air nouveau ou tout simplement les touches du clavier de l’ordinateur.

On parle ainsi de main d’œuvre en se référant à la masse ouvrière, à tous ces employés, travailleurs et travailleuses, qui mettent la main à la pâte pour gagner leur pain, joindre les deux bouts et faire « rouler l’économie ».

En ce sens, la main est un symbole d’activité, d’ouvrage et de réalisation, un instrument de travail, d’effort, d’exécution et de création. Un individu avec les mains dans les poches n’a habituellement rien à faire, errant au gré du temps.

La main est également un symbole d’autorité, de pouvoir ou même d’abus. C’est la main haute de la justice, celle qui permet de mettre la main au collet des malfaiteurs, ou bien la main oppressante du salut nazi.

Puissante, voire dominante, cette main est capable de force et de violence. Elle peut gifler, frapper, battre l’autre, qu’il soit victime ou adversaire, se transformant ainsi en une arme robuste, le poing (voir aussi Le poing victorieux vs coléreux).

Cette dernière fonction de la main s’oppose à celle de l’entraide, de la coopération, du toucher et de l’affection, cette main forte que l’on prête, qui s’allie à celle de l’autre, et que l’on serre tendrement.