La nervosité
est un état passager d’excitabilité des nerfs qui se traduit par des tremblements
des membres, des papillons au ventre et parfois même des nausées, accompagnée d’une
respiration superficielle et d’une captation sensorielle réduite.
Forme
de stress, la nervosité, comme le trac par exemple, représente l’ultime
démonstration qu’il existe un lien intime entre le psychologique et le
physiologique, soit les pensées, les émotions et les embranchements du système
nerveux, d’où l’expression être à bout de nerfs.
Mais comment
la nervosité se manifeste-t-elle?
Les études sur le stress ont démontré qu’il existe bel et bien une route physiologique par laquelle les tensions internes prennent forme, l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), communément appelé l’axe de stress, perturbant ainsi l’homéostasie de l’organisme humain (voir L’équilibre homéostatique). En ce sens, un état de stress est donc une réponse adaptative au changement induit par un facteur de tension.
Les études sur le stress ont démontré qu’il existe bel et bien une route physiologique par laquelle les tensions internes prennent forme, l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), communément appelé l’axe de stress, perturbant ainsi l’homéostasie de l’organisme humain (voir L’équilibre homéostatique). En ce sens, un état de stress est donc une réponse adaptative au changement induit par un facteur de tension.
De
fait, l’axe HHS est une voie majeure du système endocrinien ayant une influence tant sur les systèmes immunitaire
et digestif, l’humeur et les émotions, la sexualité que l’entreposage des
graisses. Sa stimulation suscite la production de catécholamines, ou hormones
de stress, comme l’adrénaline et la noradrénaline par exemples, qui déclenchent
une activation physiologique intense dont l’augmentation du rythme cardiaque et
de la respiration, la constriction des vaisseaux sanguins dans certaines
parties du corps, la dilatation du sang vers les muscles, l’inhibition de la
digestion, une perte d’audition et de vision périphérique, etc., permettant ainsi
de faire face à la menace ou tout le moins sa perception (voir aussi Accro à l’adrénaline).
Puisque
la communication entre l’hypothalamus et les centres du cerveau traitant les
émotions est bidirectionnelle, c’est par cette même voie que les émotions
peuvent perturber l’organisme humain, affecter l’immunité, la digestion, les
organes, ou encore le précipiter vers des états de perturbation interne prolongée
comme l’anxiété notamment.
En revanche, c'est en empruntant ce même axe que les méthodes de relaxation et de visualisation apportent leurs bienfaits au corps humain.
En revanche, c'est en empruntant ce même axe que les méthodes de relaxation et de visualisation apportent leurs bienfaits au corps humain.