lundi 25 avril 2016

Plaisir et dopamine

Certains comportements, comme manger ou se reproduire par exemples, sont nécessaires à la survie de l’espèce. Afin d’assurer leur répétition, le cerveau est muni d’un circuit de la récompense, ou circuit du plaisir, qui agit comme système de gratification. 

Impliquant différentes structures et zones du cerveau dont l’aire tegmentale ventrale (ATV), le noyau accumbens et le cortex préfrontal, qui participe à l’expérience consciente du plaisir, ce circuit libère de la dopamine, un important neurotransmetteur qui procure un sentiment de plaisir et de bien-être. 

Comme vous l’aurez sans doute deviné, c’est ce même système de renforcement qui est impliqué dans les dépendances aux drogues ainsi qu'aux diverses substances addictives, comme le sucre par exemple, envoyant un signal de plaisir, voire d’euphorie, exigeant une quantité toujours plus grande pour obtenir le même effet. 

Il a par ailleurs été démontré qu’écouter une musique qui nous plaît, en plus de solliciter le cortex auditif, stimule le circuit du plaisir libérant ainsi de la dopamine. 

Que se soit via la dopamine, l’adrénaline (Accro à l’adrénaline) ou encore les endorphines (voir Martha Graham et les endorphines), l’être humain cherche fondamentalement à éviter la douleur et le déplaisir en se procurant un « boost » énergétique, une bonne dose de plaisir, et pourquoi pas, un peu des deux. 

Tout cela, évidemment, au nom de la survie de l’individu et de l’espèce.