Certains
comportements, comme manger ou se reproduire par exemples, sont nécessaires à
la survie de l’espèce. Afin d’assurer leur répétition, le cerveau est muni d’un
circuit de la récompense, ou circuit
du plaisir, qui agit comme système de gratification.
Impliquant
différentes structures et zones du cerveau dont l’aire tegmentale ventrale (ATV),
le noyau accumbens et le cortex préfrontal, qui participe à l’expérience
consciente du plaisir, ce circuit libère de la dopamine, un important neurotransmetteur
qui procure un sentiment de plaisir et de bien-être.
Comme
vous l’aurez sans doute deviné, c’est ce même système de renforcement qui est
impliqué dans les dépendances aux drogues ainsi qu'aux diverses substances addictives, comme le sucre par exemple, envoyant un
signal de plaisir, voire d’euphorie, exigeant une quantité toujours plus grande
pour obtenir le même effet.
Il a par
ailleurs été démontré qu’écouter une musique qui nous plaît, en plus de
solliciter le cortex auditif, stimule le circuit du plaisir libérant ainsi de la
dopamine.
Que se
soit via la dopamine, l’adrénaline (Accro à l’adrénaline) ou encore les endorphines (voir Martha Graham et les endorphines), l’être humain cherche
fondamentalement à éviter la douleur et le déplaisir en se procurant un « boost » énergétique, une bonne dose
de plaisir, et pourquoi pas, un peu des deux.
Tout cela, évidemment, au nom de
la survie de l’individu et de l’espèce.