« Membre
supérieur prolongé par la main », les bras servent plusieurs fonctions, du
travail à l’affection en passant par l’entraide, le transport et le réconfort.
Similairement
aux mains qui servent à fabriquer et à réaliser (voir Main dans la main), les bras sont eux aussi synonymes d’action, de travail et de main
d’œuvre. On dit par exemples manquer de
bras ou avoir besoin de bras en
parlant des travailleurs. À l’inverse, rester les bras croisés signifie ne rien
faire.
Les
bras servent donc à agir, à faire, tout comme à transporter des objets. Ils
peuvent accueillir (à bras ouverts), influencer
(avoir le bras long), assister (un bras droit) (voir aussi Le côté gauche) ou encore porter un projet (à bout de bras). On les baisse en signe
d’abandon ou on les lève bien haut pour implorer le ciel ou les dieux, reconnaissant dès lors son impuissance.
Tout
comme les mains, les bras se prêtent aussi à l’intimité et aux rapprochements. Ils
servent entre autres à danser en couple ou même à tomber dans les bras de
l’autre - à moins que ce soient ceux de Morphée (voir Dans les bras de Morphée). On les utilise également comme frontière ou pour mesurer la
distance avec l’autre, les bras croisés faisant preuve de fermeture alors que
les bras grand ouverts manifestent un accueil chaleureux.
Les
bras servent finalement à aider, à rassurer, à prêter secours et à réconforter. On tend
les bras à un ami, lui prêtant par la même occasion une oreille ou bien une
épaule sur laquelle pleurer, en somme, on l’embrasse. Car les bras peuvent offrir une accolade, un câlin, une étreinte, soit le baiser des corps.