lundi 4 avril 2016

Plein les bras

« Membre supérieur prolongé par la main », les bras servent plusieurs fonctions, du travail à l’affection en passant par l’entraide, le transport et le réconfort. 

Similairement aux mains qui servent à fabriquer et à réaliser (voir Main dans la main), les bras sont eux aussi synonymes d’action, de travail et de main d’œuvre. On dit par exemples manquer de bras ou avoir besoin de bras en parlant des travailleurs. À l’inverse, rester les bras croisés signifie ne rien faire. 

Les bras servent donc à agir, à faire, tout comme à transporter des objets. Ils peuvent accueillir (à bras ouverts), influencer (avoir le bras long), assister (un bras droit) (voir aussi Le côté gauche) ou encore porter un projet (à bout de bras). On les baisse en signe d’abandon ou on les lève bien haut pour implorer le ciel ou les dieux, reconnaissant  dès lors son impuissance. 

Tout comme les mains, les bras se prêtent aussi à l’intimité et aux rapprochements. Ils servent entre autres à danser en couple ou même à tomber dans les bras de l’autre - à moins que ce soient ceux de Morphée (voir Dans les bras de Morphée). On les utilise également comme frontière ou pour mesurer la distance avec l’autre, les bras croisés faisant preuve de fermeture alors que les bras grand ouverts manifestent un accueil chaleureux. 

Les bras servent finalement à aider, à rassurer, à prêter secours et à réconforter. On tend les bras à un ami, lui prêtant par la même occasion une oreille ou bien une épaule sur laquelle pleurer, en somme, on l’embrasse. Car les bras peuvent offrir une accolade, un câlin, une étreinte, soit le baiser des corps.