Certaines
personnes titubent lentement, d’autres avancent d’un pied ferme. Il
y a ceux qui marchent sur les talons, ceux qui se traînent les pieds, ou encore
ceux qui se déplacent le corps incliné vers l’avant en signe d’impatience ou
d’ambition. Bref, la démarche en dit souvent long sur la personne.
L’être
humain est un animal bipède (voir La bipédie, une marche révolutionnaire) et la manière de marcher est plus souvent qu’autrement révélatrice,
porteuse d’informations sur la personnalité, la façon d’aborder la vie ou encore
de porter le passé.
Sorte d’ardoise sur laquelle s’inscrit notre parcours, le corps physique garde en mémoire certains évènements marquants, des plus douloureux aux plus époustouflants. À l’instar de l’arbre portant le nœud d’une blessure ancienne ou encore les contorsions de survie permettant de rejoindre la lumière, le corps présente habituellement des signes, des marqueurs somatiques susceptibles de révéler certains aspects de la personne, de son histoire, comme la posture, l’alignement du corps et de l’axe vertébral, l’enracinement des pieds, la fluidité des mouvements ou encore les traits du visage.
Sorte d’ardoise sur laquelle s’inscrit notre parcours, le corps physique garde en mémoire certains évènements marquants, des plus douloureux aux plus époustouflants. À l’instar de l’arbre portant le nœud d’une blessure ancienne ou encore les contorsions de survie permettant de rejoindre la lumière, le corps présente habituellement des signes, des marqueurs somatiques susceptibles de révéler certains aspects de la personne, de son histoire, comme la posture, l’alignement du corps et de l’axe vertébral, l’enracinement des pieds, la fluidité des mouvements ou encore les traits du visage.
Il y a
la démarche lente et flegmatique, dévoilant
parfois le lourd poids du passé ou encore la charge encombrante d’émotions inexprimées.
La démarche rapide et empressée, voire agitée, quant à elle, manifeste bien souvent, une agressivité sous-jacente
ou encore une colère non-dite, voire indicible, l’agitation se trouvant aux
antipodes de l’état dépressif.
Certaines
personnes présentent une rigidité de corps (et parfois même d’esprit), signe
d’un mécanisme de défense et de protection bien développé, ancré dans le
corps, ayant servi à passer à travers les épreuves du passé ou encore à les
éviter, la tension physique, tout comme l’apathie ou l’insensibilité par
exemples, servant dans bien des cas à prévenir l’émergence d’émotions (voir
aussi Apathie et états dissociatifs).
Mais à
travers toutes ces données somatiques, il faut également distinguer les types
de personnalités ou encore les troubles de la personnalité. Les intellectuels, par
exemple, qui habitent généralement peu ou partiellement leur corps, utilisent à
souhait leur tête et la rationalisation comme moyen d’appréhender le monde, alors
que la personnalité narcissique, qui se présente sous diverses formes
corporelles, recherche son propre reflet dans le regard de l’autre.
Évidemment,
il y a autant de types de corps et d’explications symboliques qu’il existe
d’espèces d’arbres et leur contexte de croissance. Encore faut-il porter
attention à ce langage non-verbal dont la démarche est la signature.