On
peut vivre aveugle, sourd ou même anosmique (perte de l’odorat), mais le sens
du toucher, lui, est essentiel à la vie.
Le plus
fondamental des systèmes sensoriels, le sens du toucher est le premier à faire son
apparition durant le développement fœtal, celui-ci étant étroitement lié avec celui
de la peau, l’organe le plus étendu du corps humain et sa délimitation (voir
aussi Muer ou changer de peau ou encore Piloérection et horripilation).
Alors
que la peau convoie distinctes informations tactiles, le sens du toucher, lui,
apparaît essentiel à la vie et au développement de l’être humain, une
découverte mise en évidence dans les années 70 par les recherches, parfois
déchirantes, sur l’attachement du psychologue américain Harry Harlow.
Celles-ci démontrèrent en effet que le toucher favorise non seulement le développement d’un attachement sain et sécurisant envers la mère, mais est essentiel à la santé mentale et à la survie des individus, surpassant les besoins d’être nourri, conforté et en sécurité.
Celles-ci démontrèrent en effet que le toucher favorise non seulement le développement d’un attachement sain et sécurisant envers la mère, mais est essentiel à la santé mentale et à la survie des individus, surpassant les besoins d’être nourri, conforté et en sécurité.
Intimement
lié au rapport avec autrui, aux relations interpersonnelles ainsi qu’à l’espace
personnel, le toucher incarne également ce point de contact avec l’autre. Il
est le signe d’un rapprochement, souhaitable ou non, d’une certaine intimité,
voire familiarité (concernant l’espace personnel, vous pouvez également
consulter Être dans sa bulle).
Pour cette
raison, le contact physique est interdit avec certaines personnes influentes
ou dignitaires, comme la reine d’Angleterre par exemple.
Car en
apparence, certaines personnes sont tout simplement intouchables.